Rentrée universitaire 2016 :
10 postes en moins pour l’ophtalmologie !
Le SNOF tire la sonnette d’alarme.
Thierry Bour, Président du SNOF (ophtalmologistes) : « Comment comprendre cette décision contre-productive pour l’accès aux soins des patients et en totale incohérence avec le travail mené jusqu’à aujourd’hui pour réduire les délais d’attente ? La délégation de tâches auprès des orthoptistes, modèle que nous déployons de manière volontariste sur l’ensemble du territoire pour optimiser les parcours de soins et mieux répondre aux besoins, n’a de sens que si elle est combinée à un renouvellement des effectifs de médecins ophtalmologistes. »
Paris, le 19 juillet 2016 – Le nombre d’internes en ophtalmologie a été revu à la baisse avec seulement 149 postes pour la rentrée 2016, soit 10 de moins par rapport à l’année précédente. Thierry Bour, Président du Syndicat National des Ophtalmologistes de France (SNOF), s’indigne de cette décision des pouvoirs publics. Rappelons que la spécialité d’ophtalmologie est celle qui connaît les délais les plus importants, avec plus de 100 jours d’attente en moyenne en raison de la pénurie de praticiens. Pour Thierry Bour, « L’accès aux soins doit être une priorité. La santé visuelle des patients est mise en danger par le déficit d’ophtalmologistes sur l’ensemble du territoire ».
Thierry Bour, Président du SNOF, Syndicat National des Ophtalmologistes de France, explique :
« Chaque année, de 200 à 250 ophtalmologistes partent à la retraite. Si seuls 150 sont formés, cela représente un déficit supplémentaire d’environ 100 praticiens chaque année. Quelle spécialité médicale peut survivre à une telle pénurie organisée ? Pour répondre aux besoins croissants de la population en matière de soins visuels, il est impératif de sanctuariser les postes en ophtalmologie et même de les augmenter, en ouvrant enfin des terrains de stage en ophtalmologie libérale. Nous le demandons depuis des années. »
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